COVID : Tous mobilisés

Face à la pandémie : Appui-Santé RANCE EMERAUDE est plus que jamais mobilisée pour aider les professionnels de santé, sociaux et médico-sociaux, notamment les professionnels de santé de ville, à trouver des solutions concrètes face aux difficultés qu’ils rencontrent dans la prise en charge et/ou l’accompagnement de leurs patients, quels que soient leur âge, leur pathologie, leur handicap ou leur fragilité.

Contribuons tous à lutter contre la pandémie par nos gestes quotidiens, notre respect du confinement et notre mobilisation collective.

Qu’est-ce que le Coronavirus COVID-19 ?

Les Coronavirus (ou virus à « couronne » du fait de leur forme) sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des Coronavirus) à des pathologies très sévères comme le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) responsable d’une infection pulmonaire sévère, avec détresse respiratoire aiguë.

Le mot Covid-19 désigne la maladie provoquée par le coronavirus responsable d’une « pandémie », c’est-à-dire d’une épidémie désormais mondiale. Il est formé à partir des syllabes « co » et « vi » empruntées au mot « coronavirus« , et de l’initiale du mot anglais « disease« , qui signifie « maladie, pathologie ». Le nombre 19 correspond à l’année d’apparition du virus chez l’être humain : 2019.

Un virus, c’est un support d’information génétique (un ARN dans le cas du coronavirus) dans une enveloppe protéique. Le génome du virus à l’origine de cette maladie a été rapidement séquencé ce qui a mis en évidence sa forte ressemblance avec le coronavirus à l’origine de la première épidémie de SARS en 2002, un virus passé de la chauve-souris à l’homme via l’infection intermédiaire de civettes, des petits carnivores vendus sur les marchés en Chine. L’enquête pour comprendre l’origine de ce nouveau SARS, appelé aussi SARS-CoV-2, s’est donc orientée vers les marchés, zones de forte densité humaine et où sont vendus beaucoup d’animaux domestiques et sauvages, parmi lesquels chauve-souris, serpents et pangolins (petits mammifères).

Les analyses génétiques des virus infectant les chauve-souris d’une part et les pangolins d’autre part laissent supposer aujourd’hui qu’il pourrait y avoir eu une recombinaison génétique entre un coronavirus de chauve-souris (96 % d’identité avec SARS-CoV-2) et un coronavirus de pangolin (91 % d’identité). Les virus, lorsqu’ils infectent un organisme pour s’y reproduire, ont en effet la capacité de muter ou de recombiner entre virus proches. A la faveur de ces changements génétiques, les virus peuvent acquérir la capacité d’infecter de nouveaux hôtes, par exemple ici l’humain. Le coronavirus à l’origine du SARS-Cov-2  nous vient donc du monde animal, il infectait les chauve-souris et il est probablement passé par un hôte animal intermédiaire comme le pangolin ou un autre animal pour créer un nouveau virus capable d’infecter l’homme.

Quels sont les symptômes du Coronavirus COVID-19 ?

Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement.

COMPRENDRE LE COVID 19

La sévérité des symptômes peut être très différente selon les individus, de symptômes bénins de toux et de maux de gorge, à une pathologie sévère pouvant entrainer une pneumonie et des insuffisances respiratoires. Certaines personnes peuvent également présenter des symptômes digestifs (du type gastro-entérite) et parfois des pertes temporaires de goût et d’odorat.

A l’inverse, chez certains, l’infection peut également être complètement asymptomatique, ce sont des « porteurs sains ».

Comment se transmet le Coronavirus COVID-19 ?

La maladie se transmet par les « gouttelettes » (sécrétions projetées lors d’éternuements ou de la toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection.

Un des autres vecteurs privilégiés de la transmission du virus sont les mains qui ont été en contact avec une surface contaminée, en se touchant les yeux, la bouche, ou le nez. 

C’est pourquoi les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale sont indispensables pour se protéger de la maladie.

#TousAntiCovid

Il s’agit en fait d’une mise à jour de l’application StopCovid, enrichie par l’accès à des informations factuelles et sanitaires sur l’épidémie.

Elle permet à l’utilisateur d’être alerté ou d’alerter les autres en cas d’exposition à la Covid-19. L’utilisateur peut ainsi agir directement pour sa santé et celle des autres en contribuant à rompre les chaînes de transmission et ralentir la propagation du virus.

Un lien vers le générateur d’attestation de déplacement est accessible directement par l’application.

Vous pouvez la télécharger sur :

(cliquez sur un des boutons ci-dessus pour accéder à la version mobile adaptée)

Le principe est le suivant : prévenir les personnes qui ont été à proximité d’une personne testée positive, afin que celles-ci puissent être prises en charge le plus tôt possible

Cette application apporte une aide complémentaire au travail des médecins et de l’Assurance maladie pour identifier les « personnes contacts » et les prendre en charge.

L’application StopCovid, une fois installée sur le smartphone prévient les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif au coronavirus. La personne alertée par une notification peut alors se faire dépister et être prise en charge au plus tôt : il lui sera demandé de s’isoler, de limiter ses déplacement, de porter un masque et de consulter un médecin ou d’appeler le 0800 130 000 afin de briser les chaînes de transmission du virus, même si elle ne développe aucun symptôme.

Cette alerte suppose que la personne testée positive au Covid-19 se déclare comme telle : via un code à usage unique qui lui sera remis avec le résultat de son test, pour informer les utilisateurs de l’application avec qui elle entre en contact dans la rue, les magasins, les transports…

L’anonymat est respecté dans le cadre strict des diverses conditions établies par les directives européennes en vigueur : le RGPD Règlement général sur la Protection des données :  Lorsque les téléphones de deux personnes qui ont installé l’application vont se croiser à une distance de moins d’un mètre et pendant quinze minutes, le mobile de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique via la connexion Bluetooth. Si une personne s’est déclarée positive au Covid-19 sur l’application StopCovid, (via un code à usage unique qui leur a été communiqué sur le résultat du test effectué) ceux qui auront été en contact avec elle seront prévenus de manière automatique, sur leur smartphone, via l’application : il sera notifié qu’il a été « en contact qualifié avec quelqu’un qui vient d’être testé positif sans savoir qui, quand, où ».

Comment ça fonctionne ?

Au premier démarrage, des informations s’affichent sur les données recueillies, où elles sont stockées et par qui. Le but est clairement de convaincre les sceptiques. StopCovid s’active et se désactive selon votre bon vouloir. Pour la faire fonctionner, il suffit de l’activer en cochant l’option « J’active StopCovid » sur la page d’accueil. Seul prérequis : il faut autoriser l’accès au bluetooth de votre téléphone et le maintenir activé pour que l’application fonctionne correctement. C’est en effet grâce au bluetooth que votre téléphone repèrera les autres téléphones à proximité et donc de potentiels malades ayant installé StopCovid.

Alerte en 24 heures en cas de contact suspect :

Si vous vous retrouvez en contact, à environ un mètre et pendant plus de 15 minutes, avec une personne malade ayant aussi installé StopCovid France, vous recevrez en moins de 24 heures une notification vous invitant à vous isoler, à contacter votre médecin et à vous faire tester. L’objectif est d’avoir la possibilité d’informer des personnes contacts, notamment croisés dans les lieux publics ou les transports en commun, ce que ne permettrait pas .

COVID 19 : un numéro de téléphone pour les patients sans médecin traitant

Depuis le 2 juin 2020, l’Assurance maladie met en place un numéro de téléphone destiné à trouver un médecin généraliste aux patients susceptibles d’avoir la maladie mais n’ayant pas de médecin traitant (10% des assurés) ou avec un médecin traitant non disponible : 09 72 72 99 09.

Les assurés peuvent l’appeler directement, tous les jours entre 8h et 19h.

L’Assurance maladie tient cependant à rappeler que :

  • Ce numéro est réservé aux seuls patients susceptibles d’être atteints du Covid 19 et n’ayant pas de signe de gravité.
  • Chaque patient recevra une liste de numéros de généralistes ayant accepté de le recevoir alors qu’il n’appartient pas à sa patientèle habituelle.
  • Les téléconseillers de l’Assurance Maladie pourront orienter ces patients pour qu’ils bénéficient d’un test de type virologique, accessible sur prescription, en leur indiquant les sites de prélèvement les plus proches de chez eux. Ce numéro n’est pas destiné à remplacer les dispositifs de régulation médicale existants.

Ce dispositif n’a pas vocation à perdurer au-delà de la période de l’épidémie.

Promiscuité, tension, anxiété… Le contexte particulier de confinement lié à la pandémie de Covid-19 voit la recrudescence des violences conjugales et intrafamiliales. Pour lutter contre ces violences, il existe le 3913 et la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr

Chantage, humiliation, injures, coups… Les femmes victimes de violences peuvent contacter le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone est, en raison des circonstances exceptionnelles dues à l’épidémie du coronavirus et jusqu’à nouvel ordre, accessible de 9h à 19h du lundi au samedi.

En savoir plus : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13048?xtor=EPR-100

Plateforme Arrêtons les violences :

Durant toute la période du confinement, la plateforme en ligne arretonslesviolences.gouv.fr vous permet de signaler des violences, que vous en soyez victime ou témoin, et de bénéficier d’assistance et de conseils.

Elle est gratuite, anonyme, sécurisée et disponible 24h/24 et 7 jours sur 7. Elle assure un accueil et une orientation personnalisés.

Plateforme pour lutter contre la fracture numérique :

outil numérique

Les mesures de confinement mises en place pour lutter contre le Covid-19 accentuent la fracture numérique. De nombreux Français peinent à réaliser leurs démarches en ligne. La plateforme Solidarite-numerique.fr a été lancée pour aider les personnes en difficulté face aux outils numériques.

En cette période de confinement, Internet est devenu essentiel pour effectuer ses démarches administratives, mais aussi pour travailler, faire ses courses ou rester en contact avec ses proches. Une difficulté pour près de 17% de la population française qui ne dispose pas des connaissances ou des équipements adéquats pour utiliser les outils numériques. Cet « illectronisme » touche notamment les populations les plus fragiles : les seniors, les personnes peu diplômées et les ménages aux revenus modestes.

Lien vers le site : https://solidarite-numerique.fr

En situation de handicap et face au confinement, à la maladie, vous pouvez accéder gratuitement à la plateforme en ligne :

https://solidaires-handicaps.fr

(Accéder au site en cliquant sur le lien ci-dessus)

Besoin de réponses personnalisées, trouver de l’aide, connaitre les dispositions particulières qui existent : un service de renseignement qui répond à vos questions sur tous les aspects de la crise sanitaire est ouvert 24h/24 et 7j/7 pour la transcription écrite et de 8h30 à 19h00 du lundi au vendredi, pour les communications en langage des signes (LSF) et en langage parlé complété (LPC) pour les personnes sourdes, malentendantes ou aveugles.

Il existe également un espace spécifique qui met également à disposition une rubrique Questions/Réponses sur de nombreuses thématiques : votre accès aux soins ou à l’éducation, vos droits, vos sorties, le travail, la violence…

https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/espace-handicap

Soins d’urgence dentaire : un numéro d’appel dédié à la prise en charge 09 705 00 205

Mal de dents, problème dentaire, besoin urgent de consulter un dentiste pour des soins…

Un numéro d’appel national, le uniquement dédié à la prise en charge des soins bucco-dentaires d’urgence a été mis en place par le Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes.

Comment procéder ?

  • Vous pouvez contacter tout d’abord votre dentiste habituel. Celui-ci vous demandera d’appeler le 09 705 00 205 si votre problème dentaire ne peut pas attendre.
  • Si vous n’avez pas de dentiste habituel ou si vous ne parvenez pas à le contacter, vous avez la possibilité d’appeler directement le 09 705 00 205.

Après avoir composé ce numéro, vous devez saisir les chiffres de votre département pour effectuer un renvoi d’appel.

urgence bucco-dentaire

Pour participer à la surveillance de l’épidémie : Covidnet.fr

fin de répondre aux besoins de connaissance et de surveillance concernant l’épidémie de Covid-19, le site de collecte de données épidémiologiques sur la grippe saisonnière Grippenet.fr devient Covidnet.fr. Après une inscription simple et anonyme sur le site, vous pouvez devenir un acteur de la veille et de la recherche sur l’épidémie.

À quoi ça sert ?

Mis en place le 30 mars 2020, le dispositif Covidnet.fr repose sur la participation volontaire de chacun pour suivre en temps réel l’évolution de l’épidémie de Covid-19. Il permet de connaître les caractéristiques et les comportements des personnes malades ainsi que de comprendre le vécu et le ressenti de la population au sujet de cette maladie.

Les informations des participants complètent les données issues des médecins libéraux et des hôpitaux.

Numéro national d’appel pour les étudiants en situation d’urgence

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le Cnous mettent en place un numéro : le 0 806 000 278 (prix d’un appel local, non surtaxé) destiné aux étudiants qui rencontrent des difficultés financières graves.

Ce service est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h vous met en contact avec un conseiller qui vous renseigne et vous accompagne dans vos démarches vers les services sociaux afin de bénéficier d’aides spécifiques ou du soutien dont vous avez besoin.

Renseignez-vous au 0 806 000 278 pour effectuer une demande d’aide d’urgence. Selon votre situation, vous pouvez bénéficier d’une aide financière : allocation annuelle ou aide ponctuelle. Des aides à la mobilité, à l’insertion professionnelle et à l’accès à la fonction publique peuvent également vous être attribuées.

  À noter : Pour toute question sur des sujets comme les bourses sur critères sociaux, le logement, la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) ou votre scolarité, il vous faut contacter le Crous ou votre établissement d’enseignement supérieur.

Comprendre :

Notre simple respiration, à raison de 16 cycles de 0,5 litre par minute, émet 10 à 104 particules par litre d’air expiré – avec une majorité de particules de diamètre inférieur à 1 μm – on peut estimer, qu’au repos, on diffuse 8 litres/minute soit 80 à 832 particules d’un diamètre majoritairement de 0,8 μm.

Dès qu’on se met à parler, on peut émettre jusqu’à 5000 particules par minute, d’une taille pouvant atteindre 60 μm. Si l’on se met à tousser, on génère immédiatement des particules en plus, de tailles comprises entre 0,5 et 30 μm mais majoritairement inférieure à 2 μm, alors qu’un éternuement génère autant de particules mais de tailles plus modestes, de 0,5 à 16 μm.

La vitesse de chute (sédimentation) de ces particules dépend de leur taille (on parle d’aérosol si la taille est < 5 μm ou de gouttelette si la taille est > 10 μm). Pour un diamètre de 100 μm, la particule met 10 secondes pour atteindre le sol ou toute surface horizontale, pour un diamètre de 10 μm, la particule met 17 minutes pour atteindre le sol, avec un diamètre de 1μm la particule reste en suspension 18 heures 30 minutes, etsi la taille est de 0,1 μm la particule reste en suspension tant qu’un courant d’air ne l’a pas projetée sur une surface horizontale ou verticale.

Les gouttelettes sédimentent sur les surfacesSi elles ne se sont pas évaporées, les gouttelettes et les aérosols qui ont sédimentés peuvent être remis en suspension dans l’air, par exemple lors d’un balayage vigoureux ou bien tout simplement se coller par transfert sur les doigts qui parcourent la surface du bureau par exemple puis, lors d’un mouvement automatique inconscient, les doigts contamineront les lèvres, les yeux, les narines, etc. (comme cela est connu depuis les années quarante).

protection masque

Les moyens de transmission :

1. Les «aérosols» produits par la respiration, la toux et les éternuements, les gestes médicaux techniques (intubation, aspiration bronchique, …), qui peuvent rester en suspension assez longtemps.
2. Les «gouttelettes» produites par la parole, la toux et les éternuements qui se déposent très rapidement sur les surfaces.
3. Le «contact indirect» via des objets ou des surfaces contaminées par les sujets infectés et manipulées par les sujets vulnérables.
4. Le «contact direct» entre un sujet infecté et un sujet vulnérable (poignée de main, embrassade, etc.).

Les masques

Comment reconnaitre un masque grand public :

Un logo obligatoire : il attestera de la capacité de filtration des micro-particules notamment et indiquera par ailleurs le nombre de lavages possibles. Le « masque grand public » sera ainsi trouvable en huit versions différentes : « testé usage unique », testé 5 lavages », « testé 10 lavages », « testé 20 lavages » et « testé 30 lavages », « testé 40 lavages », et « testé 50 lavages », précisant tous la durabilité.

Son prix variera en fonction du nombre de réutilisations possibles, autour de 4 euros par exemple pour 20 lavages. 

Autrement, la mention « filtration garantie » atteste que le masque a réussi les tests réalisés par la Direction générale de l’Armement.

Ces masques seront vendus par les buralistes, les pharmaciens mais bientôt aussi la grande distribution et les bureaux de poste.

Personnes vulnérables : le nouveau dispositif mis en place depuis le 31 août 2020

Publié le 17 septembre 2020 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Qui sont les personnes vulnérables ? Puis-je continuer à bénéficier du chômage partiel ou dois-je reprendre le travail ? Ai-je droit à des masques gratuits ? Les critères de vulnérabilité permettant d’identifier les salariés présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus de Covid-19 ont évolué depuis le 31 août 2020. Les personnes vivant avec une personne vulnérable ne bénéficient plus du dispositif de chômage partiel. Un décret est paru au Journal officiel le 30 août 2020.

Les salariés les plus vulnérables peuvent être placés en activité partielle sur prescription médicale. La liste des critères des personnes est réduite depuis le 31 août 2020.

Le dispositif de chômage partiel a pris fin pour les salariés partageant le même domicile qu’une personne vulnérable.

Quels sont les critères de vulnérabilité ?

Vous êtes considéré comme vulnérable si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :

  • Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
  • Être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
  • infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
  • consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
  • liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
  • Être âgé de 65 ans et plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires ;
  • Être dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère.

Depuis le 31 août 2020, ne sont plus considérés comme critères de vulnérabilité :

  • Avoir 65 ans ou plus mais ne pas avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires ;
  • Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
  • Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
  • Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment ;
  • Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
  • Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
  • Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
  • Être au troisième trimestre de la grossesse.

Dans le secteur privé :

Votre employeur doit favoriser le télétravail. Si le télétravail est impossible :

  • soit des mesures de protection complémentaires doivent être prises pour travailler en présentiel : mise à disposition de masques chirurgicaux par l’entreprise, hygiène rigoureuse des mains, aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (par exemple, installation d’un écran de protection) ;
  • soit, si vous souffrez d’une des pathologies établies comme critères de vulnérabilité depuis le 31 août 2020, vous êtes vous êtes placé en chômage partiel. Vous devez alors remettre à votre employeur un certificat d’isolement établi par votre médecin.

À savoir : Le télétravail doit être également favorisé autant que possible pour les travailleurs qui, sans être eux-mêmes à risque de formes graves, vivent au domicile d’une personne qui l’est.

Dans la fonction publique d’État :

Le télétravail doit être favorisé pour toutes les personnes vulnérables. Lorsque le télétravail est impossible :

  • si vous souffrez d’une des pathologies établies comme critères de vulnérabilité depuis le 31 août 2020, vous êtes placé en autorisation spéciale d’absence (ASA). Vous devez, pour cela, remettre à votre employeur un certificat d’isolement établi par votre médecin.
  • si vous souffrez d’une des pathologies qui était l’un des critères de vulnérabilité jusqu’au 30 août 2020 mais ne l’est plus depuis le 31 août 2020, que le télétravail soit impossible ou que votre chef de service ait décidé d’un retour au travail en présentiel, des mesures de protection complémentaires doivent être prises pour travailler sur votre lieu de travail : mise à disposition de masques chirurgicaux, hygiène rigoureuse des mains, aménagement du poste de travail: bureau dédié ou limitation du risque (par exemple, installation d’un écran de protection).

Puis-je obtenir des masques gratuitement ?

Les personnes vulnérables peuvent bénéficier de 10 masques par semaine en pharmacie, à la condition qu’ils soient prescrits par un médecin.

Textes de référence :

Et aussi :

Pour en savoir plus :

Ministère des solidarités et de la santé

Haut Conseil de la santé publique (HCSP)

Legifrance

Les PTA ont été déployées par les ARS et nous portons depuis le début de cette crise des valeurs fondamentales et missions importantes dans ce contexte pandémique si particulier.Tous, nous contribuons également à résoudre cette crise par nos expertises, par nos compétences, par notre mobilisation collective et notre travail quotidien aux services des professionnels de santé pour les plus fragiles. Nous pouvons en être collectivement fiers et devons poursuivre en ce sens.

Vous trouvez dans nos actualités, un bilan hebdomadaire de l’évolution du COVID 19 sur le territoire Dinan – Saint-Malo.

Sources d’information sur la région Bretagne :

Coronavirus : organisation du dépistage en Bretagne

Depuis le 24 juillet, toute personne volontaire peut se faire dépister (test virologique) dans les sites de prélèvements identifiés en Bretagne, sans prescription médicale. Facilitant l’accès au dépistage pour tous, ce dispositif s’inscrit dans la stratégie de lutte contre la reprise de l’épidémie sur le territoire national.

Qu’est ce que le test virologique (test « RT-PCR ») ?

Les tests virologiques (RT-PCR) permettent de déterminer si une personne est porteuse du virus au moment du test, grâce à un prélèvement par voie nasale, et de mettre en œuvre de mesures nécessaires pour casser la chaîne de transmission (isolement de personne principalement).

Il se fait sous la forme d’un prélèvement nasal et peut occasionner une légère gêne dans le nez. Il ne dure que quelques secondes. Un échantillon est prélevé dans le nez grâce à un long coton-tige, appelé écouvillon. Une fois récupéré, l’échantillon est scellé puis analysé par le laboratoire.

Si toute personne peut dorénavant aller se faire dépister sans prescription médicale, le dépistage des personnes présentant des symptômes évocateurs du COVID-19 ou qui nécessitent un diagnostic rapide reste prioritaire. 

Une priorisation à deux niveaux :

Priorité 1 : examens à visée diagnostique – Ces personnes doivent disposer d’un examen dans les 24h et obtenir les résultats dans les 24h suivantes.

  • Personnes disposant d’une prescription médicale, personnes ayant des symptômes compatibles avec la COVID-19 ou encore sujets « contact », notamment ceux ayant été contacté par la CNAM ou les ARS dans le cadre des démarches de contact-tracing.
  • Professionnels de santé et assimilés intervenant au domicile. Pour rappel, les professionnels de santé exerçant en établissement de santé ou en établissement médico-social doivent avoir accès un test au sein de leur structure de rattachement.

Priorité 2 : examens à visée de dépistage – Ces personnes peuvent se faire dépister mais ne sont pas prioritaires.

Le rendu des résultats est fonction de la capacité du laboratoire à traiter dans les délais impartis les indications prioritaires.

  • Toute autre situation non citée précédemment, notamment les personnes souhaitant disposer d’un test dans le cadre d’un voyage, ou des dépistages préventifs organisés dans des établissements scolaires, des services publics ou des entreprises, sans lien avec un risque précisément identifié.

L’ARS travaille par ailleurs avec les laboratoires pour assurer la prise en charge des personnes prioritaires.
C’est grâce au dépistage et à l’isolement des porteurs de la Covid-19 que nous serons collectivement en mesure de freiner la circulation du virus.

A-t-on besoin d’une prescription médicale pour se faire dépister ?

Toute personne volontaire peut se faire dépister sans prescription médicale

La circulation virale reste soutenue en France et les dernières tendances épidémiologiques font état d’une lente dégradation.

Pour lutter contre la diffusion large du coronavirus, la poursuite et l’extension des opérations de dépistage est une priorité : dépister tôt et vite, rechercher toutes les personnes contacts le plus rapidement possible et isoler les porteurs et les personnes symptomatiques.

Dans ce cadre, et afin de faciliter plus encore l’accès au dépistage, depuis le 24 juillet, toute personne volontaire peut dorénavant aller se faire dépister sans prescription médicale. Le dépistage est gratuit (pris en charge à 100% par l’assurance maladie).

La personne est identifiée comme « cas contact » d’une personne contaminée (qu’elle présente ou non des symptômes)

Une fois informé de sa situation de « cas contact » par son médecin traitant, par les services de l’Assurance Maladie ou par l’ARS Bretagne, la « personne contact » doit prendre un rendez-vous dans un lieu de dépistage pratiquant le test Covid. Le médecin ou les équipes de l’Assurance Maladie lui indiqueront l’adresse du laboratoire.

Dans ce cadre, le test est réalisé sans prescription médicale. Il suffit de présenter un document d’identité qui permet au laboratoire d’analyse (ou au lieu d’examen réalisant les tests de dépistage) de retrouver son nom au sein du répertoire de cas contacts que les services de l’Assurance Maladie lui auront transmis.

  • si le cas contact vit dans le même foyer que la personne contaminée, le test doit être réalisé dans un délai de 24 heures,
  • si le cas contact ne vit pas avec la personne contaminée et qu’il ne présente pas de symptômes, le test doit être réalisé dans un délai de 7 jours après le dernier contact avec cette personne. En cas d’apparition de symptômes, le dépistage doit être réalisé sous 24 heures.

Ou se faire dépister ?

Les prélèvements sont effectués avec ou sans prescription médicale. Le week-end et les jours fériés, les sites de prélèvement COVID-19 demeurent mobilisés pour tester les personnes symptomatiques et les cas contacts. Tous les laboratoires privés qui effectuent des prélèvements Covid en semaine sont également ouverts le samedi matin.

En cas de symptômes, contactez votre médecin traitant ; pour les soirs, week-ends et jour fériés : contacter le 15, numéro de permanence des soins en Bretagne.
En cas d’urgences, contactez le 15.

Cliquez sur le lien suivant pour accéder aux différent lieux de dépistage COVID-19 par ville : https://sante.fr/lieux-de-depistage-covid-19-bretagne

L’Agence Régionale de Santé (ARS) de Bretagne met en œuvre la politique régionale de santé, en coordination avec les partenaires et en tenant compte des spécificités de la région et de ses territoires.
Ses actions visent à améliorer la santé de la population bretonne et à rendre le système de santé plus efficace.

Quels documents doit-on présenter lors du test de dépistage ?

Le patient doit se présenter, sur rendez-vous, au laboratoire avec :

  • une prescription médicale si elle lui a été adressée ;
  • une carte Vitale ou une attestation de sécurité sociale ;
  • une pièce d’identité.

Lorsque vous vous rendez sur le lieu de dépistage, le port du masque chirurgical est obligatoire.

Comment obtenir les résultats d’un test ?

Les résultats de votre test de dépistage sont normalement disponibles au plus tard 24 heures après la réalisation du test. Ils vous seront transmis :

  • par le laboratoire (par téléphone, sur internet …) ;
  • et/ou par SI-DEP (un système d’information national de suivi du dépistage COVID-19 mis en place à partir de mai 2020 et qui sera présenté au patient par son laboratoire).

En attendant les résultats du test, le patient suspecté d’être infecté doit rester confiné à son domicile et respecter rigoureusement l’ensemble des mesures barrières.

Certaines raisons peuvent donner un résultat négatif du test (conditions de transport, technique de prélèvement mal effectuée ou charge virale insuffisante au moment du test). Cependant, un test négatif n’élimine pas une contamination possible de la personne.
Enfin, une personne peut s’avérer contaminée quelques jours après le prélèvement.

L’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne propose un bulletin hebdomadaire d’information COVID 19 

Informations aux professionnels de santé :

Depuis le début de la gestion de l’épidémie COVID-19, la prise en charge des cas possibles et cas confirmés s’organise dans les établissements de santé de 1ère (CHU de Rennes et Brest) et 2ème ligne (Vannes, Lorient, Quimper et Saint-Brieuc) en lien étroit avec les SAMU-Centre 15.

L’évolution de la situation nécessite une implication croissante de l’ensemble des acteurs du système de santé et particulièrement des professionnels de santé de ville, qu’ils soient libéraux ou salariés, ainsi que des établissements et services intervenant au domicile des patients (établissement d’Hospitalisation A Domicile (HAD), Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD), Services d’Aide A Domicile (SAAD), etc.).

La prise en charge des pathologies hors COVID 19 et le maintien du suivi des patients souffrant notamment de pathologies chroniques doivent également être assurés.

Sites professionnels

le site de l’URPS médecins libéraux de Bretagne

le site de l’URPS masseurs-kinésithérapeutes de Bretagne

le site de l’URPS chirurgiens-dentistes de Bretagne

le site de l’URPS pharmaciens de Bretagne

le site de l’URPS infirmiers de Bretagne

le site du Conseil National de l’Ordre des Pédicures-podologues

le site de l’URPS des orthophonistes de Bretagne et le site de la Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO)

le site du Réseau Français des Ergothérapeutes Libéraux (Synfel Ergolib)

le site de la Fédération Française des Psychomotriciens

Documents de référence régionaux et nationaux

Le Ministère des Solidarités et de la Santé et l’ARS Bretagne mettent à disposition des professionnels de santé de multiples documents de références, tant pour les professionnels de santé que pour leurs patients, dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus COVID-19.

Outils pratiques :

Organisation de la prise en charge des patients en ville :

Transports sanitaires :

Vu la situation actuelle et sur nouvel avis du centre de crise sanitaire, il a été décidé de lever l’interdiction générale du transport partagé qui s’appliquait jusqu’ici. Toutefois, cette ouverture reste soumise à conditions : le transport partagé reste proscrit pour les patients à risque de forme grave de Covid (cf. avis du Haut Conseil de Santé Publique du 20 avril 2020).

Dans les autres cas de figure, l’interdiction est en revanche levée, sous réserve bien sûr du respect des mesures barrières.

Les consignes du ministère ont été adaptées en ce sens : consulter les lignes directrices pour le transport de patients dans le cadre de la gestion de crise sanitaire COVID-19 après le déconfinement

Télésanté : téléconsultation et télésurveillance

Télésanté en Bretagne

Téléconsultation

Informations aux établissements et services médico-sociaux

Conformément aux dispositions annoncées par le Premier Ministre et le Ministre des solidarités et de la santé, l’ARS Bretagne a mis en alerte l’ensemble des établissements et structures médico-sociales afin de préparer au mieux la mise en place de leur plan de mobilisation interne pour les hôpitaux et les cliniques, ainsi que le plan bleu pour les EHPAD et autres établissements médico-sociaux.

Cliquez sur le lien pour consulter la FAQ : consignes applicables dans les établissements et services médico-sociaux (personnes âgées / personnes handicapées) 

Consultez le guide de gestion de l’épidémie à destination des établissements d’hébergement pour personnes âgées

Consultez le guide de gestion de l’épidémie à destination des établissements sociaux, médico-sociaux du secteur du handicap

EPHAD et autres établissements médico-sociaux : élaboration du plan bleu

Le plan bleu est un plan de gestion de crise permettant à l’établissement hébergeant des personnes âgées ou handicapées la mise en oeuvre rapide et cohérente des moyens indispensables (et une organisation opérationnelle), pour faire face efficacement à une situation sanitaire exceptionnelle, quelle qu’en soit sa nature.

-> Consulter le guide d’aide à l’élaboration du plan bleu 

Employeurs et directeurs d’établissements ou services accueillant des personnes âgées et handicapées : conduite à tenir

Dans le cadre de l’évolution de l’épidémie de COVID 19 sur le territoire, une fiche a été créée afin de vous présenter la conduite actualisée à tenir dans vos établissements et services sociaux et médico-sociaux, envers les professionnels et publics (familles et personnes accueillies) en phase épidémique de Coronavirus COVID-19.

Elle annule et remplace les mesures de gestion préconisées transmises en stade 2 (13 mars 2020).
En effet, la stratégie sanitaire est différente. Elle passe donc d’une logique de détection et de prise en charge individuelle à une logique d’action collective.

Téléchargez la fiche pratique sur la conduite à tenir

Autres ressources :

Ressources hospitalières territoriale pour appuyer les EPHAD (mises à jour au 29 octobre 2020)

Bulletins d’informations COVID-19 (territoire 6)