Les cancérologues tirent la sonnette d’alarme, Cancer + COVID 19 : les traitements doivent être poursuivis
Une étude prospective de cohorte française menée par les Groupes Coopérateurs en Oncologie (GCO) pendant la première vague de l’épidémie COVID relative à l’impact d’un diagnostic de COVID-19 sur le traitement du cancer a montré que :
- Comme dans plusieurs autres études, l’infection COVID est particulièrement grave chez les patients atteints de cancer.
- Contrairement à ce qui avait été suggéré initialement, les traitements anticancéreux n’ont pas révélé d’effets délétères sur l’évolution de la Covid-19.
- Et près de 40 % des patients ont interrompu ou stoppé leur traitement.
Dans la plus grande série réalisée à ce jour par les GCO sur l’ensemble du territoire, sur près de 1 300 patients, pour étudier les facteurs de risque de mortalité et de gravité de la Covid-19 sur le traitement du cancer, il n’a pas été constaté de risques significatifs de décès dans la population étudiée, associés à l’utilisation récente de traitements systémiques (chimiothérapie cytotoxique, immunothérapie, thérapie ciblée ou hormonothérapie). La mortalité et la gravité de la Covid-19 sont principalement déterminées par l’âge, le sexe masculin, les comorbidités et l’état général du patient.
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